Meilleurs souvenirs de Grado

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Meilleurs souvenirs de Grado

de Frantz Xaver Kroetz, traduit par Jung Gaston, éditions de l’Arche

Mise en scène : Cécile Auxire-Marmouget

Avec Cécile Auxire-Marmouget et Luc Chareyron

meilleurs-souvenirs-de-grado-teaser-net par ciegazolinetheatre

Grado, une station balnéaire de la côte Adriatique. C’est la destination choisie par Anna et Karl, couple d’employés modestes, pour leurs congés.

Tout est bien organisé : le fils confié à la grand-mère, les plantes vertes chez les voisins et les collègues restés à l’usine, ils sont décidés à en profiter. Scènes de la vie quotidienne, l’auteur met en lumière le désœuvrement qu’engendrent parfois les vacances, quand le temps n’est plus lié au travail.

Sous la plage, les abysses et à l’horizon, mer peu agitée…

 

Une soirée diapo…

Lors d’une soirée diapo, le public est invité à s’asseoir aux côtés du couple que forment Anna et Karl. Ils nous offrent le spectacle de leurs vacances, leurs meilleurs souvenirs de Grado…

Petit spectacle total, construit en neuf séances/cartes postales et rythmé par une sélection de variétés italiennes chantée par les comédiens.

La pièce a été l’objet d’une commande du centre dramatique Drôme-Ardèche lors de la résidence de la compagnie Gazoline à la Comédie de Valence pour Les Voisins de Passage ; un dispositif, qui invite les spectateurs des villes, à redécouvrir le théâtre dans leur quartier ; ainsi MJC, bibliothèques, salles communes, autant de lieux de vie familiers transfigurés le temps d’une représentation par une équipe de deux comédiens et un régisseur.
Le spectateur se reconnaîtra certainement dans ces instantanés de vie, dans ce catalogue de nos activités estivales… qui sous l’aspect innocent d’une comédie, nous révèle de tristes réalités… la bêtise est sans borne, et il n’y a plus de frontières pour les gens bornés…

On rit de soi par intermittence, mais quels spectres se cachent derrière ce couple à l’allure débonnaire ? Qu’y a-t-il derrière les décors pelliculés de nos cartes postales ? Qu’écrivons-nous finalement sur le verso de ces cartons paradisiaques ? Est-ce que nos rêves et nos fantasmes nous appartiennent ?